Déontologie

Code établi exclusivement pour la pratique du coaching professionnel.

Il vise à formuler des points de repère déontologiques, compte tenu des spécificités du coaching en tant que processus d’accompagnement d’une personne dans sa vie professionnelle.

Ce code de déontologie est donc l’expression d’une réflexion éthique ; il offre des principes généraux dont l’application pratique requiert une capacité de discernement.

Le code de déontologie

(texte intégral. V 2020)

1 – Devoirs du coach

Art. 1-1 – Exercice du Coaching
Le coach s’autorise en conscience à exercer cette fonction à partir de sa formation, de son expérience et de sa supervision.

Art. 1-2 – Confidentialité
Le coach s’astreint au secret professionnel.

Art. 1-3 – Supervision établie
L’exercice professionnel du coaching nécessite une supervision. Les Membres accrédités de la Société Française de Coaching sont tenus de disposer d’un lieu de supervision.

Art. 1-4 – Respect des personnes
Conscient de sa position, le coach s’interdit d’exercer tout abus d’influence.

Art. 1-5 – Obligation de moyens
Le coach prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel du coaché, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère.

Art. 1-6 – Refus de prise en charge
Le coach peut refuser une prise en charge de coaching pour des raisons propres à l’organisation, au demandeur ou à lui-même. Il indique dans ce cas un de ses confrères.

2 – Devoirs du coach vis à vis du coaché

Art. 2-1 – Lieu du Coaching
Le coach se doit d’être attentif à la signification et aux effets du lieu de la séance de coaching.

Art. 2-2 – Responsabilité des décisions
Le coaching est une technique de développement professionnel et personnel. Le coach laisse de ce fait toute la responsabilité de ses décisions au coaché.

Art. 2-3 – Demande formulée
Toute demande de coaching, lorsqu’il y a prise en charge par une organisation, répond à deux niveaux de demande : l’une formulée par l’entreprise et l’autre par l’intéressé lui-même. Le coach valide la demande du coaché.

Art. 2-4 – Protection de la personne
Le coach adapte son intervention dans le respect des étapes de développement du coaché.

3 – Devoirs du coach vis à vis de l’organisation

Art. 3-1 – Protection des organisations
Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle il travaille.

Art. 3-2 – Restitution au donneur d’ordre
Le coach ne peut rendre compte de son action au donneur d’ordre que dans les limites établies avec le coaché.

Art. 3-3 – Equilibre de l’ensemble du système
Le coaching s’exerce dans la synthèse des intérêts du coaché et de son organisation.

4 – Devoirs du coach vis à vis de ses confrères

Art. 4-1-1 – Les Membres Postulants à l’accréditation peuvent, dans toute communication professionnelle les concernant, faire état de leur « engagement écrit à respecter la Déontologie de la Société Française de Coaching ».

Art. 4-1-2 – Selon l’accréditation qu’ils ont reçue, les autres membres ont le droit d’utiliser les appellations déposées ci-dessous dans toute communication professionnelle les concernant :
– pour les membres Titulaires : « membre Titulaire de la SFCoach® » (logo déposé)
– pour les membres Associés : « membre Associé de la SFCoach® » (logo déposé)
– pour les membres Praticiens : « membre Praticien de la SFCoach® » (logo déposé)

Art. 4-1-3 – Les droits ci-dessus sont conditionnés au versement effectif par le Membre concerné de sa cotisation annuelle appelée.

Art. 4-2 Obligation de réserve
Le coach se tient dans une attitude de réserve vis à vis de ses confrères.

5 – Recours

Art. 5-1 – Recours auprès de la SFCoach®
Toute organisation ou personne peut recourir volontairement auprès de la Société Française de Coaching en cas de manquement aux règles professionnelles élémentaires inscrites dans ce code ou de conflit avec un coach de la SFCoach®.

Charte des psychothérapeutes, code de déontologie

Droit à la dignité et au respect : Quelle que soit sa demande ou son état psychique, la personne en psychothérapie a droit au respect, à la dignité et à l’intégrité de sa personne physique et mentale, sans discrimination d’aucune sorte.

Droit au libre choix : La personne en psychothérapie a le droit de choisir librement sa méthode et son psychothérapeute, et de modifier ce choix si elle l’estime nécessaire.

Droit à l’information : La personne en psychothérapie a le droit de connaître la (ou les) méthode(s) employée(s) par le psychothérapeute ainsi que sa qualification, sa formation, et on affiliation professionnelle.

Conditions de la thérapie : Les conditions doivent être précisées avant tout engagement : modalités (verbale, émotionnelle, corporelle), la durée et la fréquence des séances, la durée présumée du traitement et ses conditions de prolongation ou d’arrêt, le coût financier honoraires, prise en charge éventuelle, conditions d’assurance, règlement des séances manquées).

Droit à la confidentialité : La psychothérapeute s’engage au secret professionnel absolu concernant tout ce qui lui est confié au cours de la thérapie, condition indispensable à la relation thérapeutique. Cette condition est limitée par les dispositions légales en vigueur.

Engagement de déontologie : Le praticien est tenu de respecter le code de déontologie de son organisation professionnelle de référence. Il est dans l’obligation d’assumer ses responsabilités : il doit s’engager à ne pas utiliser la confiance établie à des fins de manipulation politique, sectaire ou personnelle (dépendance émotionnelle, intérêt économique, relations sexuelles).

Procédure de doléance : En cas de plainte ou de réclamation, la personne en psychothérapie peut s’adresser à des organismes professionnels de recours ou à la justice

Cadre de la psychothérapie

Non passage à l'acte. Le processus de thérapie est un processus dissymétrique, en ce sens que le psychothérapeute sait beaucoup d'éléments sur le thérapisant, et celui-ci très peu du psychothérapeute. Au cours d'une psychothérapie, vous traverserez des moments de fragilité, voire de dépendance à la psychothérapie.

Dans ce cadre, tout passage à l'acte sexuel serait assimilable à un inceste moral, condamné par l'ensemble de la communauté des psychothérapeutes. De même, tout passage à l'acte telle que violence physique à l'égard du thérapeute, du mobilier… est interdit.

Annulation de séance. Lorsque le psychothérapeute inscrit une séance dans son agenda, il vous réserve un temps au cours duquel il est entièrement à votre écoute. Si vous annulez une séance au dernier moment, il ne peut disposer de ce temps pour recevoir un autre patient... C'est pourquoi toute séance non annulée 48 heures à l'avance est due.

Réciproquement, si, pour quelque raison que ce soit, le thérapeute ne pouvait être présent à une séance, il vous devrait une séance gratuite.

Confidentialité. Ce qui est dit en séance est sous le sceau de la confidentialité absolue, sauf dans les cas suivants : exposé du cheminement thérapeutique en supervision ou covision (l'anonymat est de rigueur) révélations incompatibles avec l'éthique du psychothérapeute ; dans ce cas, il doit l'indiquer à son patient et cesser toute relation thérapeutique ; il peut également se considérer délivré de ce secret si le patient ou des tiers sont en danger, dans les limites fixées par la loi.

Fin de la thérapie

Le processus thérapeutique est un parcours accidenté. Les désirs d'arrêter peuvent survenir parce que le thérapeute n'a pas répondu à un besoin du patient, de la colère contre le thérapeute peut survenir, colère dirigée, en fait, contre une figure d'autorité symbolisée par le thérapeute. En conséquence, il est recommandé de mettre fin à la thérapie au cours d'une séance, et non par téléphone, message SMS, e-mail, afin que les raisons de l'intention d'arrêter puissent être explicitées, le cas échéant.

De son côté, le thérapeute respectera le désir de terminer une thérapie, mais fera également part des ses éventuelles réserves. Enfin, le thérapeute s'engage à ne pas relancer un patient, sauf pour manifester un intérêt pour sa santé... En d'autres termes vous pouvez arrêter votre thérapie quand vous voulez ,mais pas n’importe comment.